La gouvernance au sein des organisations de gestion des ordures ménagères à Lomé.

Créée en 2000, l’Association pour la Promotion de l’initiative Communautaire (APIC), avant de démarrer ses activités par le balayage du marché d’un quartier appelé Totsi, situé dans la commune de lomé, capitale du Togo, pays situé en Afrique occidental; ouvre un compte à la Faitière des Unité Coopératives d’épargne et de Crédit du Togo (FUCEC - TOGO). FUCEC-TOGO est un établissement de micro-finance qui octroie des prêts à des conditions plus acceptable aux populations et aux organisations. APIC comptait en profiter pour financer ses activités.

Conformément aux statuts de l’association, des retraits de fonds ne peuvent être opérés que sur la co-signature du Président, du Secrétaire Exécutif et du Trésorier. A la suite, pensant alléger la procédure de retrait des fonds, il a été donné pleins pouvoirs au Trésorier Général. Désormais, il avait le pouvoir d’opérer tout retrait de fonds par sa seule signature. Au bout de six mois, abusant de ce pouvoir le Trésorier Général a fait un retrait de fonds qu’il a utilisés pour ses propres intérêts.

L’association se trouve plongée dans des difficultés financières. Les agents commencent par connaître des arriérés de salaires. Au bout de deux mois sans salaire, ceux-ci menacent de quitter l’association et de traîner les responsables devant les tribunaux. Face à cette situation, l’association a été obligée de contracter un prêt auprès d’une autre institution de micro-fiance de la place dénommée l’Association Jeunes et Développement (AS.JD) pour satisfaire les agents. Après des poursuites sans gain de cause pour insolvabilité du Trésorier Général, le Président de l’association recrute un secrétaire comptable en remplacement du Trésorier Général exclu de l’association. Le Secrétaire comptable tient la comptabilité et gère les questions de salaires. La procédure de retrait de fonds nécessitant trois signatures a été réintroduite. A partir de ce moment, APIC n’a plus eu jusqu’à ce jour le problème d’arriérés de salaires.

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La gouvernance interne en général et la gestion quotidienne des fonds en particulier est largement tributaire des dispositions des statuts de l’organisation. Ainsi la maîtrise des relations entre les compétences dévolues aux différents organes est primordiale. Le cumul ou la confusion des pouvoirs entre les mains d’une seule et même personne est porteur d’abus.

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