By ANONRIN Moucharafou, (Porto Novo, August 2008)
Au Bénin, le droit moderne est perçu comme un héritage de la colonisation. Mais le droit moderne se trouve aujourd’hui concurrencer par le droit traditionnel. Cependant la coexistence de ces deux (02) types de droit est possible. C’est le cas d’une affaire domaniale dans la commune d’Adjarra en 2006 nord de Porto-Novo. Au Bénin. Cette affaire a été réglée à l’amiable et aussi par consensus. Parlant de droit traditionnel, la religion est source indéformable de régulation sociale. Elle joue surtout le rôle d’éveil de conscience morale et sociale et spirituelle surtout constant et ascendant pour une meilleure gestion des affaires publique et le développement capital humain. Les chefs traditionnels et les dignitaires religieux ont un rôle important à jouer dans le domaine de la santé et de l’éducation car ils ont la maitrise de la médecine africaine ainsi que la charge de la conservation des valeurs culturelles ou immatérielles à transmettre à la population surtout juvénile.
Ainsi, ils ont une responsabilité aux côtés des pouvoirs centraux et décentralisés. Les chefs traditionnels peuvent participer à l’exercice du pouvoir central et décentralisé par la consultation, la concertation et la partage des fonctions. Les chefs religieux ont un rôle qui relève de la pure spiritualité et e la morale, ils sauront apporter leur science à la gestion des conflits.
la coexistence du droit moderne et du droit coutumier est possible. il s’agit de trouver un mécanisme de régulation fonctionnel.
les chefs traditionnels peuvent participer à l’exercice du pouvoir central et décentralisé par la consultation, la concertation et le partage des fonctions. les chefs religieux pourront apporter leurs sciences (santé, éducation) et leur autorité spirituelle et morale à la gouvernance.
L’inclusion institutionnelle des légitimités non élues contribuerait à revaloriser les cultures donc le capital humain.