Construire l’intégration régionale pour négocier en position de force dans l’arène internationale

De nombreuses réserves existent sur le rôle que peuvent jouer les intégrations régionales pour renforcer les capacités de participation des ACP aux négociations agricoles internationales.

Il faut noter que la constitution de groupes dans les pays ACP est lente et difficile. A ceci s’ajoutent l’existence de marchés plus porteurs hors zone ACP, des coûts de transport élevés entre les pays de la zone qu’avec ceux pourtant éloignés d’Europe ou d’ailleurs, la concurrence accrue entre produits ACP plus similaires que complémentaires.

De plus, l’organisation régionale répond à des considérations politiques et stratégiques mais ne bénéficie pas d’une volonté politique affirmée.

En fin l’appartenance de nombreux pays ACP à plusieurs zones d’intégration régionale complique l’approfondissement des processus communes. Or il faut que les structures d’intégration régionales aient la capacité, le mandat et la volonté de définir ces stratégies et que les pays membres soient suffisamment impliqués dans le processus de décision ce qui n’est pas toujours le cas.

Les négociations des APE prévues par l’Accord de Cotonou vont - elles renforcer les processus d’intégration en cours ?

Il a été souligné, lors de cette conférence, que cette négociation pouvait avoir un effet positif en stimulant les processus en cours. En effet, si les pays ACP ne signent pas d’APE, ils pourraient perdre l’accès préférentiel au marché européen dont ils bénéficient aujourd’hui.

Mais ceci n’est pas valable pour les pays ACP qui bénéficient de l’initiative " tous sauf les armes " ceci risque au contraire de mettre en danger les groupements régionaux déjà existants.

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