Reglémentation du fonctionnement d’un moulin à maïs : une initiative à encourager.

Le moulin à maïs de la famille Aîtchedji est situé dans le quartier HOUNSA (4ème arrondissement) de Porto-Novo). Ce moulin a été installé en 1987 et a connu des cessations répétées d’activités dues à des pannes de moteur. Certainement, dans son fonctionnement, ce moulin a déjà accumulé des dérèglements responsables de la couleur très noire de la fumée qui s’échappe de son pot. De plus, sa proximité avec l’Ecole Primaire Publique (EPP) de la localité pose problème. C’est suite à tous ces constats que le moulin a d’abord cessé de fonctionner avant de reprendre ses activités le 26 Novembre 2007 mais avec un calendrier très rigoureux prenant en compte et dans les détails les plaintes enregistrées par les riverains aussi bien auprès du propriétaire que du délégué, M. ALOUKOU.

En effet, ces plaintes tournaient autour du fait que ce moulin causait des nuisances (bruit, odeur suffocante, fumée) qui rendaient la vie difficile aux riverains et surtout à l’école primaire publique voisine.

Suite aux plaintes renouvelées des riverains, un accord a été conclu entre le propriétaire du moulin, les riverains et le chef de quartier. Cet accord réglemente les heures de fonctionnement du moulin à maïs à la satisfaction de tous : le moulin fonctionnera, désormais, en période scolaire à partir de 17heures jusqu’à 20 heures et pendant les congés et vacances à plein temps sauf aux heures de repos (matin : jusqu’à 10heures ; midi à 14 heures ; 19heures à l’aube).

Cette décision a été saluée par les riverains et loin de diminuer le chiffre d’affaire du propriétaire, l’a plutôt augmenté car c’est bien le seul moulin à maïs de la localité (un « mal » nécessaire). La fumée est distillée mais pas aux heures d’affluence.

Il a été donc suggéré qu’une règlementation soit instaurée au niveau de la ville.

Comments

Les moulins à maïs généralement engins vétustes, pullulent dans la ville de Porto-Novo et fonctionnent sans attirer l’attention des autorités municipales. Pourtant ils sont parmi les plus grands émetteurs de gaz carbonique, polluant ainsi la ville. En milieux péri-iurbains, ce gaz est souvent absorbé par les végétaux. Les quelques espaces verts de la ville qui protègent les habitants contre ce phénomène sont mal entretenus ou carrément en voie de disparition. Il urge de réglementer l’activité de ces mini-industries et de restaurer la verdure dans la ville capitale.

Notes

Réglementer les activités des moulins à maïs, principales source

d’émanation de gaz carbonique.

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