Or, l’évolution démontre que l’unité nationale n’est pas exclusive de la reconnaissance de la diversité qui traverse le champ social. Bien au contraire, la participation de chaque individu, de chaque groupe aux constructions nationales dépend de la place que la collectivité accorde à l’affirmation et à l’épanouissement de son identité.
Pour l’Alliance, l’unité ne se confond pas avec la négation des particularités mais correspond plutôt à leur articulation harmonieuse. La valorisation des identités, locales notamment, apparaît aujourd’hui comme une des conditions de survie du continent africain dans la mondialisation culturelle.