L’une des composantes majeures de la politique sectorielle de santé au Mali est la promotion des centres de santé communautaires. Dans le contexte actuel, à Dioïla 15 ASACO qui sont fonctionnelles. Malgré leurs apports qualitatifs et quantitatifs dans le développement du système sanitaire, elles se trouvent exclues dans la mise en ouvre de la politique sectorielle de santé dans le cercle. Aussi, la promotion du système est entravée par des problèmes de fonctionnement en rapport avec le contexte de la décentralisation. Parmi ces problèmes, on peut noter :
La méconnaissance des rôles et responsabilités des différents acteurs (ASACO- Conseil Communal Service Socio-Sanitaires ) dans la gestion des ASACO.
La méconnaissance des textes régissant la gestion de la santé communautaire par les ASACO et les élus
Insuffisance de communication entre communes et ASACO.
L’objectif principal recherché est de susciter et de faciliter la réflexion autour des textes régissant la création et la gestion des CSCOM et CSAR en vue d’amener non seulement les autorités locales à faire une lecteur plus positive des dispositions prévues dans le cadre de la décentralisation et du PRODESS mais aussi les ASACO et les communes du cercle de Dioïla a signer une convention d’assistance mutuelle dans le cadre de la gestion des CSCOM et CSAR conformément à l’esprit des textes en vigueur en la matière.
Les conventions visées sont signées par les maires et les responsables des ASACO. Les rôles et responsabilités des différents acteurs (ASACO, service socio-sanitaire et les élus communaux) sont clarifiés dans la zone des CSCOM et CSAR ; les communautés et les autres acteurs de développement sanitaire sont informés sur le contenu des accords ; les CSCOM et CSAR commencent à assurer plus efficacement la fourniture du PMA aux populations du cercle ; les 15 communes à ASACO disposent des textes et loi régissant la gestion des CSCOM et CSAR en République du Mali ; les ASACO maîtrisent le circuit de ravitaillement en médicaments.