Permettre à un collectif de construire une synthèse interactive de ses propositions : le cas de « changeons l’Afrique »
Par
Karine Goasmat
(Fondation Charles Léopold Mayer, Exemole)
Février 2005
Lors de l’atelier de travail de novembre 2003, le réseau « dialogues sur la gouvernance » s’était donné pour mission de produire un cahier de propositions et l’esquisse d’une Charte pour la gouvernance légitime en Afrique. Sur la base de matériaux collectés depuis plus de 4 ans (fiches d’expériences, documents internes et externes au réseau…), 7 personnes du réseau devaient en faire émerger des propositions concrètes de changement.
La complexité des sujets et le peu de temps dont ils disposaient rendaient la tâche difficile. C’est alors que l’outil cartographique est apparu comme le bon moyen d’obtenir une vue d’ensemble des propositions les plus abouties par échelles de gouvernance, pour identifier celles qui au contraire nécessitaient d’être discutées plus avant, et enfin pour aider à l’émergence de principes communs.
L’usage de l’outil de cartographie conceptuelle, en permettant au groupe de visualiser ensemble des relations entre les questions, a littéralement débloqué la situation et permis de produire le cahier de propositions ainsi que les principes directeurs de la Charte « Changeons l’Afrique : 15 propositions pour commencer ».