Quand la corruption et le détournement de fonds s’installent dans les écoles

A Yaoundé, capitale du Cameroun, la vente des produits alimentaires par les enseignants des écoles primaires publiques dans les salles de classes est courante. L’achat de ces produits par les élèves leur procure plusieurs avantages : prise en charge particulière, attribution de bonnes notes.

Depuis l’instauration de la gratuité de l’enseignement primaire public, ces phénomènes sont accrus. Un autre s’est substitué à lui à l’école publique de Biyem Assi, arrondissement de Yaoundé 6e . Les enseignants de cette école exigent des parents 2000 fcfa par mois par élève contre une meilleure prise en charge des enfants. Ils assurent que ceux qui ont payé ont compris les leçons, ils ont fait leurs devoirs, leurs exercices sont corrigés avec attention. Par contre, les élèves qui ne payent pas la somme exigée sont abandonnés à eux-mêmes.

En outre, les élèves dont les parents offrent en plus d’autres services liés à leurs professions ou leurs occupations sont mieux encadrés.

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