Par SIMPORE, Aline (juillet 2002)
Le phénomène des enfants en difficulté prend des proportions inquiétantes au Burkina. Il suffit de jeter un coup d’oil aux abords des routes, des marchés, des feux de signalisation voir des enfants tendre la main pour demander de l’argent. Une des causes fondamentales de ce fléaux se résume en terme de besoins fondamentaux non satisfaits
Beaucoup d’enfants se sont retrouvés dans la rue suite aux décès d’un ou des parents, de la dislocation de la cellule familiale, à la défaillance du système éducatif. Ces enfants sont exposés au soleil, aux maladies, à l’insécurité et beaucoup d’entre eux atterrissent en prison.
Devant l’ampleur de ce phénomène, l’état Burkinabé, des ONG, des associations et des organismes internationaux comme l’UNICEF interviennent dans le milieu carcéral pour la prise en compte des droits de ces enfants.
L’UNICEF intervient à la Maison d’Arrêt et de Correction de Ouagadougou ( MACO ) par la création d’ateliers de confection de lits ce qui participe de la formation professionnelle de ces jeunes.
L’Association Manegrenoma pour la Promotion des Orphelins a initié des cours de formation en art culinaire pour les jeunes filles, de menuiserie et de soudure pour les garçons. L’Association d’Education en Milieu Ouvert ( une structure étatique ), la Maison de l’Enfance de Orodara interviennent dans le même sens. Il s’agit par ces initiatives d’aider les jeunes en s’insérer dans la vie sociale.
L’auteur est membre du Collège des Femmes et de l’Association pour la Sauvegarde des Enfants Déshérités ( ASED )
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