Par TCHOUTIO, Basile (mars 2001)
Toute personne qui débarquerait dans la province de l’Adamaoua est tout de suite confrontée à plusieurs problèmes. En plus du problème climatique (Adamaoua est située dans une zone sahélienne) s’ajoute celui de l’utilisation de la langue peul; Vulgairement appelée " fulfulde « .
En provenance de Douala, un jeune camerounais voudrait faire des achats dans la partie septentrionale du pays, il est aussitôt pris de coup par l’emploi excessif de cette langue locale. Il est confronté là à sa première difficulté quand il veut se renseigner et dialoguer avec des futures partenaires dans la ville. L’approche est très difficile car les gens ne sont pas abordables et favorables à ceux qui parlent français ou pire encore l’anglais. Il est pourtant important de signaler que les deux langues sont les langues officielles du cameroun. Ils sont tout de suite éviter comme la peste.
Tenez par exemple, ce jeune venu de Douala, capitale économique du Cameroun, cherche à savoir comment négocier une marchandise. Du coup, un dialogue de sourd s’installe.
bonjour monsieur
mi anata flancés (Je ne comprends pas français)
Preuve que ce n’est pas facile pour toute personne qui ne parle pas le peul de s’intégrer dans un milieu du Nord-Cameroun.
Toutefois, pour des visiteurs qui ne sont pas originaire de cette partie du pays, mais qui maîtrise le " fulfulde « , leur intégration est très facile, elles sont considérées comme les fils du terroir.