Par FUMTIM, Joseph (mars 2002)
La gouvernance locale participe de la nécessité de saisir la gestion collective et participative de l'espace et de la chose publique à l'échelle locale. La politique la plus appropriée à ce niveau est la décentralisation dont les avantages ont été largement éprouvés dans les fortes régions du monde. Depuis le sommet de Rio, un autre concept a émergé, " L'action conjointe " Ce concept a été pratiqué dans le district de Samé, région du kilimanjaro au Nord de la Tanzanie. Fred LERISE en service au Collège Universitaire d'Études Architecturales et Foncières à Dar- Es - Salam, se propose d'en tirer les leçons d'expériences :
L'action conjointe en tant qu'instrument destiné à faciliter la coopération décentralisée a été précédée d'un programme de réforme des collectivités locales en vue de développer un espace fiable pour les organisations de la société civile, qui " deviennent de plus en plus actives en matière de développement local " Cela s'est traduit par la mise sur pied de structures consultatives et de prise de décision " plus ouvertes, au niveau local et à l'échelle du district "
Seulement, la mise en pratique de l'action conjointe dans le district de Samé n'a pas été sans difficultés, du fait de la résistance à l'esprit d'ouverture des membres des conseils locaux. L'action conjointe exigeant ouverture et transparence administratives et financières, ils ont redouté de " perdre leur liberté "
L'ouverture et la gestion d'un compte en banque conjoint avec la signature de toutes les parties ont contribué à développer des mécanismes fiables pour assurer la gestion financière des projets retenus dans le cadre de l'action conjointe. A cela il faut ajouter l'établissement collectif des rapports financiers effectué au niveau du comité consultatif du district, membres du gouvernement central et local, organisation de base, ONG, et autres acteurs pertinents
Le partages des coûts a également contribué à la mise en pratique de l'action conjointe à Samé. A cet effet " les donateurs ont un certain intérêt et disposent d'un mandat pour s'assurer que les comités chargés de l'exécution des projets sont redevables des comptes, au plan financier "
Fiche rédigée sans le cadre du processus " Gouvernance en Afrique : décentralisation et intégration régionale "