Elles sont plus proches des populations
Par QUENUM Josette, Roi GONGOUROU SOUAMBOU Salifou, Roi de KIKA (comé, août 2008)
Les chefs traditionnels, les chefs religieux et les leaders d’opinion sont à la base, en contact direct avec les populations. Ils jouent un rôle très important pour la sauvegarde de la paix, de la sécurité et de la santé de la population. Ils souhaitent qu’il y ait reconnaissance de ces leaders opinions à travers une réunion de la loi mère et qu’il y a déjà une bonne collaboration entre les élus locaux et les rois. Ces derniers arrivent à trancher les litiges domaniaux-familiaux successoraux aident l’administration dans son rôle du maintien du développement et de la paix, insistent pour que leurs sujets envoient les enfants à l’école.
Lorsque l’administration a besoin d’espace pour construire par exemple, c’est le roi qui lui donne les parcelles utilisables à cette fin. Ils pensent qu’ils jouent réellement leur rôle en apportant leur science et leur savoir dans la gestion de ces conflits et qu’ils constituent une somme d’expériences qui pourra apporter son grain de sel à l’édifice. Il trouve que la démocratie marche bien à part quelques failles qui nécessitent une autonomie totale aux autorités locales. Il va falloir que la société civile joue un rôle de dénonciateur et de prévoyance des actes des politiciens. Il est juste au milieu des deux légitimités en évitant le régionalisme et le tribalisme. Il faut qu’il y ait en leur sain une relation de concertation, de consultation et de discussion.
il faudrait les aider à mieux s’organiser car ce qu’ils font n’est pas négligeable.
C’est ici une opinion d’un chef traditionnel parlant pour tous ces pairs. Cette opinion est ceci:
Il y a nécessité que la loi fondamentale, c’est a dire la Constitution contienne une reconnaissance (juridique) des chefs traditionnels et chefs religieux, du fait des rôles importants qu’ils jouent déjà ou qu’ils peuvent jouer utilement dans la société à savoir:
° Lien entre les populations à la base et le pouvoir central;
° Actions de sauvegarde de la paix, de sécurité, de santé, de règlement de conflits de tous genre, d’aide à l’éducation, de sciences et de cultures, etc.
Au total, il y a nécessité de cohabitation harmonieuse des deux légitimité.
il est intéressant de voir les chefs traditionnels s’exprimer et soutenir leur opinion assez divergente dans l’ensemble sur cette question fondamentale de de leur inclusion institutionnelle.