Par Boureima Ouedraogo, Sana Michel (Ouagadougou, septembre 2008)
La communauté musulmane se veut un cadre fraternel de retrouvaille, de formation, d’information des fidèles musulmans de Dandé. Elle est l’interlocuteur les fidèles et les autres acteurs de la vie publique locale (administration, partenaires techniques et financiers, ONG, etc.) Elle participe aussi à l’animation de la vie locale et est souvent sollicitée pour résoudre des problèmes tant au sein de la communauté qu’au niveau de la commune rurale de Dandé ou les villages rattachés.
Sa présence aux cérémonies et autres cadres de rencontres et de dialogue sur la vie de la communauté, permet aux gens de se faire connaître et de mieux cohabiter avec les autres légitimités politiques (la mairie, les partis politiques), administratives (la préfecture les autres services déconcentrés de l’état), religieuses (les catholiques et protestants, les animistes et autres).
Rapport entre les légitimités
Selon Monsieur TRAORE (Président), la communauté musulmane collabore parfaitement avec les autres légitimités à travers les rencontres pour parler des affaires concernant le développement de la localité ou des initiatives de résolution de problèmes relatifs à l’harmonie de la communauté. Cette collaboration est souvent mise à rude épreuve par des problèmes fonciers, de femmes (mariage forcé) et de batails (divagation des animaux, conflits agriculteurs éleveurs, etc.).
Proposition pour une harmonie
Il propose l’entente, la cohésion, le dialogue pour un développement harmonieux de la localité. En outre, il propose une démarche légale pour résoudre les problèmes de la cité.