Conflit entre autochtones et les réfugiés des camps de la sous préfecture d’Albadariah (Guinée Forestière)

Ce conflit est né en 2005 suite aux vols répétés des cultures des autochtones par les réfugiés qui s’est soldé par la bastonnade à mort d’un réfugié pris en flagrant par un paysan et ses enfants. Il y eu une mobilisation des refugiés pour incendier le village afin de venger la mort d’un des leurs. L’ONG IRC qui évoluait à l’époque sur le terrain remonta l’information au niveau de l’antenne préfectorale du REFMAP de Kissidougou.

Le point focal, le secrétaire permanent et un communicateur traditionnel se sont rendus sur les lieux. Ainsi, le sous préfet, l’iman, un griot et quelques sages de la localité furent saisis pour siéger autour du problème. Il a été demandé aux autochtones de présenter les dix noix de colas traditionnelle à la famille de la victime en guise de pardon pour le crime commis. Ce fut le début de la réconciliation.

Par la suite, une réunion de conseil du village a permis de rétablir le dialogue entre les autochtones de la contrée et les refugiés vivant dans les camps. Une grande assemblée villageoise fut ensuite organisée pour célébrer leur réconciliation

Commentaires

Les mécanismes traditionnels de résolution des conflits ont montré à travers ce cas tout leur impact sur des individus et leur efficacité globale. Les intervenants se sont appuyés sur le capital social du milieu comme le cousinage à plaisanterie et les mariages réciproques qui pourraient avoir entre les parties.

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